Arvin Chen
Masculin | 
Hong-Kong | Aucun commentaire
Né à Boston de parents taïwanais, Arvin Chen grandit à Foster City (USA), à environ 20 miles au sud de San Francisco.
Il fréquente, tout d'abord, l'Université de Berkeley où il se spécialise dans l'architecture. Mais sa carrière prend une toute autre tournure, quand il voit le drame taïwanais "Yi Yi " (Yi yi : A One and a Two) d'Edward Yang, qui remporte le prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 2000.
"J'ai tellement adoré ce film", déclare alors Arvin Chen. "J'ai pu, grâce à quelques amis de ma famille, réussir à contacter Edward Yang. Je lui ai juste demandé : Dois-je aller à l'école de cinéma ? Que me conseillez-vous de faire ? ".
C'est ainsi qu'Edward Yang m'a pris sous son aile, et m'a demandé de venir à Taipei pour être son assistant. "C'était la première fois que je quittais les États-Unis, je n'étais jamais parti de chez moi. Et j'étais un véritable apprenti !". .
Peu de temps après, Arvin Chen retourne aux États-Unis, et s'inscrit à l'USC School of Cinematic Arts de Los Angeles. S'il décide de poursuivre sa carrière à Taiwan plutôt qu'à Hollywood, c'est parce que, selon lui : "Essayer d'être un jeune cinéaste à Los Angeles est très difficile. Tout le monde fait des films à Los Angeles, de sorte que vous commencez à vous sentir vite dépassé et plus qu'intimidé. Et,Taiwan est pour moi un lieu si exotique, un lieu totalement étranger encore, où je peux trouver la meilleure inspiration."
Cependant, il n'exclut pas la possibilité, une fois qu'il se sera fait un nom à Taiwan, de poursuivre une carrière en Amérique. En effet, voici ce qu'il déclare, quelques années plus tard, au cours d'une interview : "Au cours de mes études cinématographique, à Los Angeles, j'ai pris goût au cinéma américain. Je ne me fais, cependant, aucune illusion... Je sais que ce milieu est très difficile et très concurrentiel. Mais, lorsque je serai un peu plus établi en Asie, peut-être serai-je en mesure de faire quelque chose à Hollywood !".
En 2006, il réalise son tout premier film : un court métrage, "Mei", un film étudiant qui sera primé.
Quatre ans plus tard, en 2010, il se fait connaitre du grand public avec la comédie romantique "Au Revoir Tapei", son premier long métrage.
Pris entre deux nationalités, deux cultures, deux mondes totalement différents, Arvin Chen, a pour principal objectif d'essayer de réaliser des films ne ciblant pas seulement un public asiatique, ni un public occidental en particulier.
Cette double identité l'inspire également dans ses oeuvres qui traitent souvent de recherche d'équilibre et d'identité... comme ce personnage pris entre deux mondes/deux pays : "Au Revoir Taipei"... ou, celui pris entre deux communautés (hétérosexuelle/homosexuelle) : "Will You Still Love Me Tomorrow ?".
Ce film qu'il réalise en 2013, et que l'on retrouve pourtant sur un bon nombre de Festivals Internationaux ne sera pas projeté en Chine à cause de la censure. Ceci en raison de la teneur de l'histoire et de la présence de personnages homosexuels.
Voici la réaction du réalisateur, à ce sujet :"Je n'aurai jamais pensé que ce film puisse à ce point être aussi controversé", "Certains distributeurs, en Chine, étaient pourtant décidés à en acquérir les droits. Mais nous ne pouvions pas passer outre la décision de la commission de censure."
(Bio rédigée par Calla, le 26/04/2014).
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Films
| 2013 | Will You Still Love Me Tomorrow? |
| 2011 | 10+10 |
| 2010 | Au Revoir Taipei |
Films
| 2013 | Will You Still Love Me Tomorrow? |
| 2010 | Au Revoir Taipei |
