Synopsis : Le film suit le policier Han Do-Kyung, dont la femme est au stade terminal d’un cancer. Pour elle, il fait quelque chose d’interdit mais se fait attraper. Alors que sa hiérarchie enquête sur lui, il continue tout de même de travailler et essaye d’arrêter un certain Park Sung-Bae.
« Asura: The City of Madness » est un bon film policier, disposant d’une histoire particulièrement sombre et d’une intrigue tragique. Le développement nous conduit inéluctablement vers une fin funeste et ultra-violente. Le rythme est un peu poussif dans la première partie pour finalement être plus dynamique dans la dernière partie. Au final, les personnages sont tous de mauvaises personnes, et on éprouve de la sympathie pour personne, ce qui nuit quelque peu au métrage. La photographie est plaisante et la distribution livre de très bonnes prestations. Un film correct, qui plaira aux amateurs du genre que la violence exacerbée n’effraie pas.
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Niveau scénario je le trouvais plutôt bien parti, avec des éléments de l'histoire qui ne se font connaître qu'au fur et à mesure de l'intrigue, un bon choix de casting et des personnages qui s'opposent en beauté. Certaines scènes resteront même à la limite du culte, tellement elles sont excellentes. J'avoue que l'acteur Hwang Jung-Min y est pour beaucoup très bon choix de casting pour son personnage ça c'est sûr. Je n'ai pas trouvé qu'il traînait en longueur au contraire et il dénonce et montre bien la corruption et les difficultés juridiques rencontrées.
C'est dommage qu'il soit gâché selon moi par une mauvaise gestion des images fortes... Je suis partisane des films avec du sang, des morts, des pleurs et etc... lorsque c'est justifié par le contexte, le milieu concerné ou encore les besoins scénaristiques, mais là... Ils ont eu une promo de faux sang ou une demande de redécoration des locaux ? J'ai noté beaucoup de violence gratuite sans réelle raison scénaristique et beaucoup de gore pour rien. L'histoire en soit aurait pu être plus travaillée dans un autre sens à mon avis sans sombrer dans des clichés sanglants et gore. Par exemple le "méchant corrompu" perd de son crédit à la fin quand finalement on a plus l'impression que c'est de la surenchère qu'une véritable décision de sa part pour s'en sortir. On bascule à un moment donné du film vers un point de non retour où on plonge réellement dans un monde de fou, où il n'y a aucune explication valable et qui tienne la route pour justifier certains de leurs actes... En soit on rejoint complètement le titre du film "The city of Madness" où on se dit qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre : ils sont juste complètement cinglés... Reste à savoir si cela est voulu ;)
Corée du sud | 3 commentaires
